Saison 2023-2024

03-13.04

Festival l’Escalier

Un Collectif d’artistes émergents s’empare du Théâtricul pour vous faire vivre 10 jours de folie dans les endroits les plus insolites du lieu.

Avez vous l’habitude d’aller voir des pièces de théâtre ? De cirque ? De danse ? De musique ? D’un autre art scénique en tout genre ou en tout style ?

Si vous avez répondu oui, alors rendez-vous au théâtre pour découvrir comment les nouvelles générations d’artistes s’approprient ces formes. Si vous avez répondu non à au moins une de ces questions alors ce festival à été créé pour vous. Sur chaque journée, un programme varié passant par tous les genres et toutes les durées, laissez-vous intriguer par un spectacle et restez pour découvrir le suivant ! Le festival L’Escalier c’est dix jours de découverte, pour vous mais aussi pour les artistes. 

 
Tous les détails, informations et réservations sur le site du Festival : festival-l-escalier.ch

 

16-28.04

Mon Molière

«Depuis l’âge de dix ans, j’aime Molière. Il a été un phare dans ma vie, un ami, un support, une consolation.»

C’est par ces mots qu’Ahmed Belbachir évoque son rapport au plus célèbre dramaturge français. Au-delà de la figure académique incontournable dans le parcours d’un comédien, il s’est construit entre ces deux-là et à travers les siècles un lien puissant, quelque chose comme une fraternité, un compagnonnage.

C’est à cette relation si particulière et intime que le comédien et auteur lausannois rend hommage ici: en convoquant une quinzaine de personnages – Sganarelle, Scapin, Alceste, Philinte, Harpagon, Tartuffe, La Flèche, Argan, Monsieur Jourdain… – aux voix desquels il ajoute la sienne. Il nous raconte «son» Molière.

De et avec Ahmed Belbachir
Mise en scène : Anne Budde

 

07-23.05

L’autre

 

Deux femmes se rencontrent dans un café, dans un après me too où la solidarité de genre s’est peut-être resserrée. Elles sont la maitresse et l’épouse, enfermées l’une comme l’autre dans une certaine condition de la femme. Elles cherchent à s’en extraire. Elles sont complices autant que rivales. Ni diaboliques, ni candides. Ni libres, ni soumises. Elles sont écrivaine, et traductrice. Elles s’échappent dans les mots, ou s’émancipent à travers eux. Elles sont juste avant leur révolution intérieure. Ce rendez-vous est leur moment pivot.

Dans un échange où les deux personnages se disent tout, où plus rien n’est gardé secret, L’autre donne à voir les ambivalences de deux femmes, leur complexité, leur sincérité. Et une tendresse dépourvue de candeur pour notre condition humaine.

Alessandra : Vous êtes certes mignonne, quand on prend la peine de vous regarder, mais on ne vous remarque pas vraiment. Ça doit être votre statut. A force d’être la femme que l’on cache, on ne vous voit plus. Vous êtes triste, grise, comme les humiliées.

De et avec Mélanie Chappuis
Avec : Maria Mettral
Mise en scène : Christian Gregory

 

28.05-08.06

Celle qui n’est pas maudite

« Etre là ou ne pas être là, là est la question.. »

Avec : Jérémie Nicolet et Mathieu Fernandez-V.

Celle qui n’est pas maudite, une conférence décalée et pleine d’action portée par deux éminents spécialistes de la culture avec un grand C.

De la Star Academy à William Shakespeare en passant par ACDC nos deux conférenciers proposent une présentation on ne peut plus sérieuse adoptant une approche analytique d’un chef-d’œuvre de la littérature anglaise.

Ces orateurs d’exception voulant conserver une part de mystère, vous n’en saurez pas plus. Être là ou ne pas être là, là est la question…

Durée  : environ 1h.

 

12-15.06

Les espèces robustes

de Dominique Moret
Par les Ateliers du Manteau d’Arlequin.

Jeu : Angela Bandini, Nathalie Tang, Emilienne Perrin, Luc Magnenat, Laure Oymak, Loïc Schupbach, Dominique Moret
Mise en scène : Dominique Moret

Margot : Les coquelicots sont des espèces robustes, quelle que soit la saison, ils n’en font qu’à leur tête, ils se débrouillent toujours pour pousser là où on ne les attend pas…

Teresa : Ce sont des espèces résistantes… Pas le choix.

En 1941, à Villefranche-sur-Mer, dans la zone libre, des femmes courageuses se battent pour la liberté, elles sont les mères de tous les égarés et les exclus de la société. Tous les moyens sont bons pour s’en sortir…

 

20-29.06.24

De l’amour ou presque

d’Anne Perrin

Un être à la dérive, un amour perdu, des mots pour rendre les possibles accessibles.
C’est tout l’enjeu de ce récit.
Entre ombres et lumières vont se dévoiler, les corps, les pensées, les entre eux-deux, à se fuir, se chercher, peut-être se trouver, se retrouver.

Il s’agit d’un dialogue entre un homme et une femme après une rupture.
Lui, dont la vie part en vrille et elle, qui s’accroche.
La poésie, c’est le vecteur qu’elle utilise pour tenter de le retrouver.
L’écrit est là, pour le séduire à nouveau.
Va-t-il la lire ? Ou continuer à se perdre comme il l’a perdue, elle. 

Entre prose brute, désespérée et textes poétiques teintés de ferveur, qui sera le gagnant ?

Production : Cie Les Trois Mâts
Administration : Ars Longa Agency
Mise en scène : Anne Perrin
Elle : Camille Edith Bouzaglo
Lui : Pierandré Boo
Lumière : Claire Firmann
Création sonore : Michel Zurcher
Musique : Laurent Cohen

Durée  : 1h15

 

avec le soutien des communes
de Chêne-Bourg
Chêne-Bougeries
et Thônex